Dans l'antre de la Bêêêêête !
Je hais les centres commerciaux !
Ce samedi matin, j'avais pourtant décidé d'aller à celui de la Part-Dieu avec mission number one de me racheter un fer à repasser vu que le mien avait semblé passer l'arme à gauche à mon retour de vacances. Dans la foulée, je pensais également m'acheter un lecteur DVD + 2 ou 3 conneries en passant, façon flânerie consummériste quoi.
Déjà l'expé était mal barrée puisque juste avant de partir, je testai une dernière fois mon fer qui, ô miracle, se remit à fonctionner. Mon alibi principal venant de s'effondrer, le reste n'étant qu'accessoire, allais-je pour autant renoncer à cette jolie perspective déambulatoire samedinicale ?
Mon cul ! Restait quand même le lecteur DVD, pas indispensable mais ça faisait un moment que je songeais à remplacer le mien, et mes 2-3 bricoles en plus. Du coup, escaliers, pieds, tramway, Part Dieu !
Quand tu y rentres, c'est plus pareil. C'est le flot autoroutier piétonnier. Un fleuve de gens qui rentrent, un fleuve de gens qui sortent. Déambulation peinarde, façon balade du dimanche, le badaud qui regarde à droite, à gauche, mais sûrement pas devant vu que les vitrines sont de part et d'autre, l'apôtre !
Moi, mon sport, c'est le slalom. Dès que je pénètre dans cette antre bruissante des caisses enregistreuses, c'est brusque accélération de l'allure, louvoiement contrôlé, faciès de tueur histoire d'écarter le plus de monde possible, tentative régulière de record de vitesse perso à battre ! Je sais où je vais, j'y fonce.
Première halte magasin, tour rapide en accéléré, je trouve ce que je veux, je prends, je paye (quand même), sourire à la caissière (c'est la moindre des choses, d'autant qu'elle sourit aussi, en euros certes, mais elle sourit), merci, au-revoir.
Mes étapes suivantes sont dans les étages. Là, c'est l'épreuve de l'escalator qui m'attend. La pire ! D'autant qu'il y en a deux : un qui monte, un qui descend !
Je sais pas comment c'est ailleurs (enfin si, à Paris je sais et c'est mieux), mais à Lyon, le quidam moyen arrive à l'escalator, se pose comme une merde à droite, à gauche, au milieu, et n'en bouge plus. Si tu veux grimper les marches, au mieux tu louvoies (encore !), au pire tu vas te faire foutre parce que les gens sont plusieurs, que tout l'escalator est bouché et que tu sens bien qu'à moins de leur marcher dessus, ils ne bougeront pas leur cul. Donc, tu fais comme tout le monde : t'arrives, tu te poses, et tu te laisse monter ou descendre comme un sac de viande.
C'est peut-être très con, mais l'escalator est un des trucs dans lequel je me sens le plus privé de mon libre -arbitre, mouton dans la masse des moutons, zombie dans le flot des morts-vivants. Et un escalier mécanique montant contre un descendant, c'est deux troupeaux d'abrutis qui se croisent, raides comme des piquets sur leur marche, lobotimisés des temples commerciaux avec leurs paquetages plein les mains, scène digne d'un film dénonçant l'uniformisation des sociétés totalitaires.
Bref, vous l'avez compris car vous êtes très perspicaces, j'aime pas !
Etape suivante, la Fnac, comme ça, pour voir. Promo sur les DVD, je sors les antennes, 10 DVD pour 50 €, c'est pas cher, pas prévu mais pas cher, je cherche, je fouille, j'y arrive presque... et je me dégonfle ! D'une j'ai pas le compte, de deux j'ai pas les sous (enfin si, mais faudrait taper dans les fonds stratégiques), de trois j'en ai pas besoin, de quatre, voila une envie créée pour toi par de gentils marketteurs qui ne veulent que leur bien, je me casse.
Dernière étape, Darty. Pas de fer à repasser donc, et heureusement parce que c'est maintenant entre minimum 50 modèles qu'il faut faire un choix, mais direction rayon lecteur DVD. Le premier prix me plaît pas (pourquoi, je sais pas, pur réflexe pavlovien), les autres démarrent à 50, puis 70 €. Bon... Le mien fonctionne encore. Des fois il fait chier mais globalement, il me rend service. Chuis saoûlé du monde, du bruit, de la tambouille consommatrice, ma faible envie d'acheter est réduite à l'expression zéro. 3 minutes après y être entré, je ressors de Darty, non sans avoir refusé d'ouvrir mon sac à un vigile qui voulait me faire le coup de la fouille en sortant, bordel !
Ce coup-ci, escaliers pas mécaniques, descente top rapide, re-slalom, re-louvoiement, enfin l'air libre, je respire, et mon compte en banque aussi.
Tout ça pour acheter au final 10 feuilles de couleurs. Sacré bilan pour 1h00 environ d'apnée.
C'est pas grâce à moi que va remonter le chiffre de la consommation des ménages !
PS : j'ai mis sur la 2ème photo un lien vers le site d'origine. Si l'auteur de l'image passe par là et que ça lui ruine l'existence de voir son image sur cet article, merci de me le dire pour que je la retire (pas pu te demander la permission, quand j'ai voulu mettre un com' sur ton blog, ça m'a servi une soupe en html, très indigeste !!)
Ce samedi matin, j'avais pourtant décidé d'aller à celui de la Part-Dieu avec mission number one de me racheter un fer à repasser vu que le mien avait semblé passer l'arme à gauche à mon retour de vacances. Dans la foulée, je pensais également m'acheter un lecteur DVD + 2 ou 3 conneries en passant, façon flânerie consummériste quoi.
Déjà l'expé était mal barrée puisque juste avant de partir, je testai une dernière fois mon fer qui, ô miracle, se remit à fonctionner. Mon alibi principal venant de s'effondrer, le reste n'étant qu'accessoire, allais-je pour autant renoncer à cette jolie perspective déambulatoire samedinicale ?
Mon cul ! Restait quand même le lecteur DVD, pas indispensable mais ça faisait un moment que je songeais à remplacer le mien, et mes 2-3 bricoles en plus. Du coup, escaliers, pieds, tramway, Part Dieu !
Quand tu y rentres, c'est plus pareil. C'est le flot autoroutier piétonnier. Un fleuve de gens qui rentrent, un fleuve de gens qui sortent. Déambulation peinarde, façon balade du dimanche, le badaud qui regarde à droite, à gauche, mais sûrement pas devant vu que les vitrines sont de part et d'autre, l'apôtre !
Moi, mon sport, c'est le slalom. Dès que je pénètre dans cette antre bruissante des caisses enregistreuses, c'est brusque accélération de l'allure, louvoiement contrôlé, faciès de tueur histoire d'écarter le plus de monde possible, tentative régulière de record de vitesse perso à battre ! Je sais où je vais, j'y fonce.
Première halte magasin, tour rapide en accéléré, je trouve ce que je veux, je prends, je paye (quand même), sourire à la caissière (c'est la moindre des choses, d'autant qu'elle sourit aussi, en euros certes, mais elle sourit), merci, au-revoir.
Mes étapes suivantes sont dans les étages. Là, c'est l'épreuve de l'escalator qui m'attend. La pire ! D'autant qu'il y en a deux : un qui monte, un qui descend !
Je sais pas comment c'est ailleurs (enfin si, à Paris je sais et c'est mieux), mais à Lyon, le quidam moyen arrive à l'escalator, se pose comme une merde à droite, à gauche, au milieu, et n'en bouge plus. Si tu veux grimper les marches, au mieux tu louvoies (encore !), au pire tu vas te faire foutre parce que les gens sont plusieurs, que tout l'escalator est bouché et que tu sens bien qu'à moins de leur marcher dessus, ils ne bougeront pas leur cul. Donc, tu fais comme tout le monde : t'arrives, tu te poses, et tu te laisse monter ou descendre comme un sac de viande.
C'est peut-être très con, mais l'escalator est un des trucs dans lequel je me sens le plus privé de mon libre -arbitre, mouton dans la masse des moutons, zombie dans le flot des morts-vivants. Et un escalier mécanique montant contre un descendant, c'est deux troupeaux d'abrutis qui se croisent, raides comme des piquets sur leur marche, lobotimisés des temples commerciaux avec leurs paquetages plein les mains, scène digne d'un film dénonçant l'uniformisation des sociétés totalitaires.
Bref, vous l'avez compris car vous êtes très perspicaces, j'aime pas !
Etape suivante, la Fnac, comme ça, pour voir. Promo sur les DVD, je sors les antennes, 10 DVD pour 50 €, c'est pas cher, pas prévu mais pas cher, je cherche, je fouille, j'y arrive presque... et je me dégonfle ! D'une j'ai pas le compte, de deux j'ai pas les sous (enfin si, mais faudrait taper dans les fonds stratégiques), de trois j'en ai pas besoin, de quatre, voila une envie créée pour toi par de gentils marketteurs qui ne veulent que leur bien, je me casse.
Dernière étape, Darty. Pas de fer à repasser donc, et heureusement parce que c'est maintenant entre minimum 50 modèles qu'il faut faire un choix, mais direction rayon lecteur DVD. Le premier prix me plaît pas (pourquoi, je sais pas, pur réflexe pavlovien), les autres démarrent à 50, puis 70 €. Bon... Le mien fonctionne encore. Des fois il fait chier mais globalement, il me rend service. Chuis saoûlé du monde, du bruit, de la tambouille consommatrice, ma faible envie d'acheter est réduite à l'expression zéro. 3 minutes après y être entré, je ressors de Darty, non sans avoir refusé d'ouvrir mon sac à un vigile qui voulait me faire le coup de la fouille en sortant, bordel !
Ce coup-ci, escaliers pas mécaniques, descente top rapide, re-slalom, re-louvoiement, enfin l'air libre, je respire, et mon compte en banque aussi.
Tout ça pour acheter au final 10 feuilles de couleurs. Sacré bilan pour 1h00 environ d'apnée.
C'est pas grâce à moi que va remonter le chiffre de la consommation des ménages !
PS : j'ai mis sur la 2ème photo un lien vers le site d'origine. Si l'auteur de l'image passe par là et que ça lui ruine l'existence de voir son image sur cet article, merci de me le dire pour que je la retire (pas pu te demander la permission, quand j'ai voulu mettre un com' sur ton blog, ça m'a servi une soupe en html, très indigeste !!)