Mysoginie à part...
En ce 8 mars 2010, journée de la Femme (ce qui n'aura échappé à personne sauf à ceux qui vraiment ne voulait rien savoir de ce qui se passait dans le monde), le Grand Journal de Canal + a eu une idée grandiose : exit les mecs de l'émission, place aux nanas.
Dans le public, dans la brochette des invités, sur le siège du présentateur, et sur ceux des chroniqueurs, que des femmes.
Et paradoxalement, l'omniprésence féminine sur le plateau (pour l'occase coloré de rose, la couleur des greluches comme chacun sait) a mis en évidence ce que l'on savait déjà, à savoir que dans cette émission, les femmes sont habituellement reléguées à des rôles de potiches nunuches (qu'elles tiennent d'ailleurs avec une maîtrise qui frôle l'excellence) ne causant que de sujets dont la frivolité ne peut convenir aux membres masculins de l'équipe (excepté Mouloud qui, étant arabe et gros, a encore bien de la chance de venir nous raconter autant de choses inintéressantes sur un plateau de télé).
Au Grand Journal, les mecs tiennent la barre et parlent de sujets graves et sérieux, les femmes sont décoratives et parlent de sujets légers quand elles ne disent pas que des conneries.
Un sommet a été atteint lors de la présentation météo de Pauline Lefebvre qui tente à chaque un fois un trait d'humour, mauvais la plupart du temps, et qui pour l'occasion s'est adjoint les services de mister France en slip, pour l'apparition duquel le public féminin a été prié de hurler son enthousiasme pour dire a quel point le monsieur avait l'air beau et fort. Du plus pur délire orgasmique face au mâle dans sa toute puissance animale (mais un peu con quand même, et ce n'est pas de la jalousie !).
Je n'aime pas la journée de la Femme. Ce n'est pour moi qu'un alibi, une indulgence que l'on s'achète, 24 heures de bonne conscience pour que tout reprenne sa place le lendemain, et sans moufter please. Un jour pour 364 à fermer sa gueule, j'ai jamais trouvé ça très équitable, ni très efficace.
Je n'aime pas la journée de la Femme, mais avec le Grand Journal, c'est pire : c'est la journée de la pouffe !
Dans le public, dans la brochette des invités, sur le siège du présentateur, et sur ceux des chroniqueurs, que des femmes.
Et paradoxalement, l'omniprésence féminine sur le plateau (pour l'occase coloré de rose, la couleur des greluches comme chacun sait) a mis en évidence ce que l'on savait déjà, à savoir que dans cette émission, les femmes sont habituellement reléguées à des rôles de potiches nunuches (qu'elles tiennent d'ailleurs avec une maîtrise qui frôle l'excellence) ne causant que de sujets dont la frivolité ne peut convenir aux membres masculins de l'équipe (excepté Mouloud qui, étant arabe et gros, a encore bien de la chance de venir nous raconter autant de choses inintéressantes sur un plateau de télé).
Au Grand Journal, les mecs tiennent la barre et parlent de sujets graves et sérieux, les femmes sont décoratives et parlent de sujets légers quand elles ne disent pas que des conneries.
Un sommet a été atteint lors de la présentation météo de Pauline Lefebvre qui tente à chaque un fois un trait d'humour, mauvais la plupart du temps, et qui pour l'occasion s'est adjoint les services de mister France en slip, pour l'apparition duquel le public féminin a été prié de hurler son enthousiasme pour dire a quel point le monsieur avait l'air beau et fort. Du plus pur délire orgasmique face au mâle dans sa toute puissance animale (mais un peu con quand même, et ce n'est pas de la jalousie !).
Je n'aime pas la journée de la Femme. Ce n'est pour moi qu'un alibi, une indulgence que l'on s'achète, 24 heures de bonne conscience pour que tout reprenne sa place le lendemain, et sans moufter please. Un jour pour 364 à fermer sa gueule, j'ai jamais trouvé ça très équitable, ni très efficace.
Je n'aime pas la journée de la Femme, mais avec le Grand Journal, c'est pire : c'est la journée de la pouffe !