Le vrai, le foot... (après je change de sujet, c'est promis !)
Essorant la thématique fouteballistique ou affiliée, je m'interroge...
Voila près de 15 jours (et ce n'est pour autant pas la première fois qu'on nous bassine avec cette réthorique) que j'entends divers journalistes hautement compétents () séparer le bon grain de l'ivraie, nous faire une distinction immédiate entre les "bons" et les "mauvais" supporters (existe également et de préférence, le "vrai" et le "pseudo" supporter).
Pour le con moyen dont je fais partie, il y a un moyen imparable de les distinguer que je vous livre illico, bien que vous l'ayez sans doute déjà noté compte tenu de votre sagacité légendaire :
- le vrai supporter est gentil et il ne casse rien.
- le pseudo supporter est méchant et il casse tout.
Pas compliqué hein ? Moi, je trouve ça génial. C'est facile, c'est compréhensible, c'est classable, c'est de la grande analyse journalistique, voire même sociologique, soyons fous !!
Le vrai, le faux... Alzaz le Grand a abordé avec brio ce sujet dans un article à déchaussage de neurones que vous invite à lire en allant explorer son blog en lien dans la colonne de droite. Prévoyez un peu d'aspirine, c'est de la haute volée !
Avec mon QI de supporter, j'ai pas les moyens de faire aussi bien ! Néanmoins je m'interroge... Au nom de quoi un type décoré aux couleurs d'une équipe de foot serait pseudo supporter parce qu'il agresse les autres, qu'il brûle des caisses et pète des abris bus ? Au nom de quoi le même type serait rayé de cette joyeuse catégorie sous prétexte qu'il salue les noirs de l'équipe adverse avec des cris de singe ou qu'il accueille ces mêmes adversaires avec des chansons aussi rigolotes que marseillaaaaaaaaaaaaaaaaaais va niquer ta mère, sur la caneuh caneuh caneeeeebièèèèèèèèèèèreuh !?
Au simple nom de la distinction bien sûr, pour que les "vrais" supporters, entendez les gentils, ceux qui ont juste l'air con avec leurs perruques, leurs écharpes moches, leurs survêts colorés et autres gadgets amusants et tous plus délicieux les uns que les autres puissent continuer à aimer le foot en disant : on n'est pas comme eux, c'est pas le foot qui veut ça.
Le foot, c'est la fête ! C'est pas la violence et la haine !
Discours récurent s'il en est, et pourtant faux ô combien !
Car je vais vous asséner une révélation : le foot, c'est aussi ça, la violence, la bêtise, la haine... Sur le terrain, dans les tribunes, autour du stade. Pas toujours, heureusement, mais il n'y a pas de raison de s'en démarquer d'un air outré et de faire comme si ça n'était en rien lié au foot.
C'est humain notez. On cherche toujours à se distinguer de celui qui est repoussant, de dire qu'on est pas comme lui , de tenter de démontrer combien il est différent de nous. Certains violeurs et meurtriers nous sont présentés comme des monstres, des fous sanguinaires, des bêtes, ce qui nous permet d'éviter de nous interroger sur leur humanité et sur la part d'ombre que nous portons en chacun de nous...
Dans cette distinction vrais et pseudos, c'est le même processus qui est à l'oeuvre... Un processus bien pratique, qui permet de s'affranchir des questions de fond et de ne pas s'attaquer à la machine à pognon génératrice de connerie à grande échelle qu'est devenu le football...
PS : expérience amusante ! Dans le moteur de recherche google, tapez supporters de foot, et vous trouvez tout de suite plein de photos de gentils comme celles que j'ai largement utilisé pour illustrer cet article... A pseudo, pseudo et demi !!
Voila près de 15 jours (et ce n'est pour autant pas la première fois qu'on nous bassine avec cette réthorique) que j'entends divers journalistes hautement compétents () séparer le bon grain de l'ivraie, nous faire une distinction immédiate entre les "bons" et les "mauvais" supporters (existe également et de préférence, le "vrai" et le "pseudo" supporter).
Pour le con moyen dont je fais partie, il y a un moyen imparable de les distinguer que je vous livre illico, bien que vous l'ayez sans doute déjà noté compte tenu de votre sagacité légendaire :
- le vrai supporter est gentil et il ne casse rien.
- le pseudo supporter est méchant et il casse tout.
Pas compliqué hein ? Moi, je trouve ça génial. C'est facile, c'est compréhensible, c'est classable, c'est de la grande analyse journalistique, voire même sociologique, soyons fous !!
Le vrai, le faux... Alzaz le Grand a abordé avec brio ce sujet dans un article à déchaussage de neurones que vous invite à lire en allant explorer son blog en lien dans la colonne de droite. Prévoyez un peu d'aspirine, c'est de la haute volée !
Avec mon QI de supporter, j'ai pas les moyens de faire aussi bien ! Néanmoins je m'interroge... Au nom de quoi un type décoré aux couleurs d'une équipe de foot serait pseudo supporter parce qu'il agresse les autres, qu'il brûle des caisses et pète des abris bus ? Au nom de quoi le même type serait rayé de cette joyeuse catégorie sous prétexte qu'il salue les noirs de l'équipe adverse avec des cris de singe ou qu'il accueille ces mêmes adversaires avec des chansons aussi rigolotes que marseillaaaaaaaaaaaaaaaaaais va niquer ta mère, sur la caneuh caneuh caneeeeebièèèèèèèèèèèreuh !?
Au simple nom de la distinction bien sûr, pour que les "vrais" supporters, entendez les gentils, ceux qui ont juste l'air con avec leurs perruques, leurs écharpes moches, leurs survêts colorés et autres gadgets amusants et tous plus délicieux les uns que les autres puissent continuer à aimer le foot en disant : on n'est pas comme eux, c'est pas le foot qui veut ça.
Le foot, c'est la fête ! C'est pas la violence et la haine !
Discours récurent s'il en est, et pourtant faux ô combien !
Car je vais vous asséner une révélation : le foot, c'est aussi ça, la violence, la bêtise, la haine... Sur le terrain, dans les tribunes, autour du stade. Pas toujours, heureusement, mais il n'y a pas de raison de s'en démarquer d'un air outré et de faire comme si ça n'était en rien lié au foot.
C'est humain notez. On cherche toujours à se distinguer de celui qui est repoussant, de dire qu'on est pas comme lui , de tenter de démontrer combien il est différent de nous. Certains violeurs et meurtriers nous sont présentés comme des monstres, des fous sanguinaires, des bêtes, ce qui nous permet d'éviter de nous interroger sur leur humanité et sur la part d'ombre que nous portons en chacun de nous...
Dans cette distinction vrais et pseudos, c'est le même processus qui est à l'oeuvre... Un processus bien pratique, qui permet de s'affranchir des questions de fond et de ne pas s'attaquer à la machine à pognon génératrice de connerie à grande échelle qu'est devenu le football...