Et la lumière fut...
EDF vient à peine d'achever de récolter 3,2 milliards d'euros grâce aux 251000 souscripteurs de son emprunt, alléchés par la perspective d'un rendement de 4,5 % (soit une moyenne de 12750 € par souscripteur, on voit que c'est un emprunt qui parle aux pauvres !), que son PDG, Pierre Gadonneix ,lance une petite bombe en déclarant que l'électricité devra augmenter de 20 % pour qu'EDF cesse de s'endetter (+ 50 % en 2008, quand même !) et puisse financer ses investissements.
Bon prince, il accepte d'étaler cette hausse sur 3 ans, peut-être un peu plus (pour mieux faire passer la pillule sans doute). En 2008 la hausse demandée par EDF était au plus égale à l'inflation, c'est à dire 3 %, et ce malgré l'explosion de l'endettement de l'entreprise. Manifestement, il a fallu un an de plus à ce brave homme pour prendre la mesure du problème : beau match pour le PDG d'une aussi grosse boite ! Combien est-il payé déjà, pour anticiper à ce point ?
Faut dire que la boite qu'il dirige vient d'alourdir sa note en réalisant son emprunt qui fut aussi une belle campagne de pub ! Serait-ce donc pour payer les intérêts de cette opération aux pauvres souscripteurs qu'EDF vient taper dans la poche du consommateur ? Meuh non voyons, c'est pas ça... Pas plus que le fric du contribuable ne servira à payer et rembourser l'emprunt d'état voulu par Sarkozy !
Serait-ce alors qu'EDF prépare en loucedé une possible future privatisation plus ou moins partielle, à l'instar de GDF qui avait fait péter ses tarifs peu de temps avant sa fusion avec Suez ? Pure spéculation de ma part, je l'admets. Analyse digne du café du commerce, je l'avoue.
Et pourtant, je suis curieux de connaître la suite de l'histoire...
On se tient au courant ! (je sais, elle était facile, mais elle serait de toutes façons venue dans les commentaires : ce faisant, je vous épargne cette peine. Merci qui ?)
Bon prince, il accepte d'étaler cette hausse sur 3 ans, peut-être un peu plus (pour mieux faire passer la pillule sans doute). En 2008 la hausse demandée par EDF était au plus égale à l'inflation, c'est à dire 3 %, et ce malgré l'explosion de l'endettement de l'entreprise. Manifestement, il a fallu un an de plus à ce brave homme pour prendre la mesure du problème : beau match pour le PDG d'une aussi grosse boite ! Combien est-il payé déjà, pour anticiper à ce point ?
Faut dire que la boite qu'il dirige vient d'alourdir sa note en réalisant son emprunt qui fut aussi une belle campagne de pub ! Serait-ce donc pour payer les intérêts de cette opération aux pauvres souscripteurs qu'EDF vient taper dans la poche du consommateur ? Meuh non voyons, c'est pas ça... Pas plus que le fric du contribuable ne servira à payer et rembourser l'emprunt d'état voulu par Sarkozy !
Serait-ce alors qu'EDF prépare en loucedé une possible future privatisation plus ou moins partielle, à l'instar de GDF qui avait fait péter ses tarifs peu de temps avant sa fusion avec Suez ? Pure spéculation de ma part, je l'admets. Analyse digne du café du commerce, je l'avoue.
Et pourtant, je suis curieux de connaître la suite de l'histoire...
On se tient au courant ! (je sais, elle était facile, mais elle serait de toutes façons venue dans les commentaires : ce faisant, je vous épargne cette peine. Merci qui ?)