Xynthia : la nouvelle tempête
Après que Nicolas Sarkozy ait rappelé lundi dernier que le périmètre des zones noires définit après le passage de la tempête Xynthia ne serait pas négociable, et que les habitations présentes dans ces zones étaient appelées à être détruites, voila que Jean-Louis Borloo vient nous parler d’un malentendu et annonce que les démolitions seront discutées au « cas par cas » (un peu comme pour les régularisations de sans-papiers, ce qui laisse beaucoup d'espoir aux sinistrés), si besoin est devant un tribunal. Le résultat devrait être le même, mais après avoir contribué à engorger les tribunaux et avoir claqué beaucoup de pognon à faire trainer en longueur les procédures.
Notons au passage que les « zones noires » ont changé de nom et qu’elles s’appellent maintenant des « zones de solidarité ». C’est donc en missionnaires humanitaires que les bulldozers viendront démolir des maisons construites là où elles n’auraient pas dû l’être.
A ce sujet, Ségolène Royal a déclaré (approximativement, je ne me rappelle plus la phrase exacte) qu’elle ne comprenait pas la façon arbitraire dont avaient été fixées les dites zones, sans que les maires qui connaissent bien leur commune ne soient consultés. Il est vrai que les maires ont une véritable expertise en ce domaine : ce sont eux qui ont délivré les permis de construire en zones dangeureuses…