Record mondial pulvérisé !
YAHOOOOOOOOOOOOOOOOO ! Record battu !
2009 a vu le nombre de personnes affamées dans le monde passer le cap symbolique et historique du milliard (annonce faite par Jacques Diouf, directeur général de la FAO).
Tout de suite, en direct de l'Aquila, nous rejoignons notre envoyé spécial pour une interview exclusive de Grégory Eight, président du consortium planétaire :
ES : 1 milliard d'affamés, c'est quasiment inespéré...
G8 : en effet... Mais il faut voir là le reflet d'un travail d'équipe. C'est ensemble que nous avons pu réussir cette performance, nous n'aurions rien pu faire seuls. Et pour être tout à fait sincère, ça fait des années que nous y travaillons. Cet aboutissement est la récompence de nombreux efforts entrepris et chaque membre de notre équipe doit en être remercié.
ES : Ca a dû vous demander un travail phénoménal. Vous pourriez nous en dire un peu plus ?
G8 : En effet, ça n'a pas été simple. Depuis plusieurs années déjà, nous avons mis en coupe réglée de nombreux pays du sud en vue de développer des productions à bas coût pour les importer sur nos territoires, et leur vendre nos propres productions. Ce faisant, nous avons réussi à mettre à genoux la production alimentaire locale, entrainant en quelque sorte la mise sous tutelle de ces populations.
Mais j'avoue aussi que sur ce coup, les institutions financières nous ont donné un bon coup de main. Sans la crise mondiale que nous traversons, nous aurions sans doute pu atteindre ce chiffre, mais pas aussi rapidement. La baisse des revenus des populations, ajoutée à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base a joué un rôle considérable dans ce record historique.
ES : mais vous ne craignez pas que ces populations, poussées par le désespoir, finissent par se révolter ou pire, tentent de rejoindre les pays développés par des filières d'immigrations clandestines ?
G8 : le risque existe, en effet, mais il reste malgré tout confidentiel. Concernant l'immigration, nous avons développé une politique de protection de nos frontières de plus en plus stricte, et nous avons encore une bonne marge de progression. Nous travaillons l'esprit de nos concitoyens et nous avançons dans le bon sens : ce qui était impossible il y a 20 ans l'est aujourd'hui. Alors demain...
Concernant le risque de révolte, nous avons la chance que celui-ci ne se pose pas sur nos territoires (en cela, nous avons des syndicats qui nous aident avec beaucoup d'efficacité à juguler les mouvements sociaux). Et si un gouvernement ami venait à être en difficulté, il nous serait assez facile de lui proposer une aide militaire pour lui permettre de ramener le calme et la raison.
ES : Encore bravo Monsieur Eight. Et qu'allez vous faire maintenant ?
G8 : Eh bien je pense que nous allons fêter dignement cet évènement avec tout le staf et puis prendre un peu de repos. Mais pas trop non plus car il ne s'agit pas de s'endormir sur nos lauriers : nous avons encore beaucoup de chantiers à conduire. Notre prochaine étape : le chiffre de 1 milliard et demi. Ca fait rêver non ?
ES : eh bien vous voyez, Monsieur Eight ne baisse pas les bras : bien qu'il ait atteint un sommet, il se retrousse déjà les manches pour le suivant.
Je vous laisse maintenant avec Secret Story, le programme que toute la France attendait et qui arrive enfin sur vos écrans. Très bonne soirée à tous et bon appétit si vous êtes à table !
Ici Spartacus à L'Aquila, à vous les studios.
2009 a vu le nombre de personnes affamées dans le monde passer le cap symbolique et historique du milliard (annonce faite par Jacques Diouf, directeur général de la FAO).
Tout de suite, en direct de l'Aquila, nous rejoignons notre envoyé spécial pour une interview exclusive de Grégory Eight, président du consortium planétaire :
ES : 1 milliard d'affamés, c'est quasiment inespéré...
G8 : en effet... Mais il faut voir là le reflet d'un travail d'équipe. C'est ensemble que nous avons pu réussir cette performance, nous n'aurions rien pu faire seuls. Et pour être tout à fait sincère, ça fait des années que nous y travaillons. Cet aboutissement est la récompence de nombreux efforts entrepris et chaque membre de notre équipe doit en être remercié.
ES : Ca a dû vous demander un travail phénoménal. Vous pourriez nous en dire un peu plus ?
G8 : En effet, ça n'a pas été simple. Depuis plusieurs années déjà, nous avons mis en coupe réglée de nombreux pays du sud en vue de développer des productions à bas coût pour les importer sur nos territoires, et leur vendre nos propres productions. Ce faisant, nous avons réussi à mettre à genoux la production alimentaire locale, entrainant en quelque sorte la mise sous tutelle de ces populations.
Mais j'avoue aussi que sur ce coup, les institutions financières nous ont donné un bon coup de main. Sans la crise mondiale que nous traversons, nous aurions sans doute pu atteindre ce chiffre, mais pas aussi rapidement. La baisse des revenus des populations, ajoutée à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base a joué un rôle considérable dans ce record historique.
ES : mais vous ne craignez pas que ces populations, poussées par le désespoir, finissent par se révolter ou pire, tentent de rejoindre les pays développés par des filières d'immigrations clandestines ?
G8 : le risque existe, en effet, mais il reste malgré tout confidentiel. Concernant l'immigration, nous avons développé une politique de protection de nos frontières de plus en plus stricte, et nous avons encore une bonne marge de progression. Nous travaillons l'esprit de nos concitoyens et nous avançons dans le bon sens : ce qui était impossible il y a 20 ans l'est aujourd'hui. Alors demain...
Concernant le risque de révolte, nous avons la chance que celui-ci ne se pose pas sur nos territoires (en cela, nous avons des syndicats qui nous aident avec beaucoup d'efficacité à juguler les mouvements sociaux). Et si un gouvernement ami venait à être en difficulté, il nous serait assez facile de lui proposer une aide militaire pour lui permettre de ramener le calme et la raison.
ES : Encore bravo Monsieur Eight. Et qu'allez vous faire maintenant ?
G8 : Eh bien je pense que nous allons fêter dignement cet évènement avec tout le staf et puis prendre un peu de repos. Mais pas trop non plus car il ne s'agit pas de s'endormir sur nos lauriers : nous avons encore beaucoup de chantiers à conduire. Notre prochaine étape : le chiffre de 1 milliard et demi. Ca fait rêver non ?
ES : eh bien vous voyez, Monsieur Eight ne baisse pas les bras : bien qu'il ait atteint un sommet, il se retrousse déjà les manches pour le suivant.
Je vous laisse maintenant avec Secret Story, le programme que toute la France attendait et qui arrive enfin sur vos écrans. Très bonne soirée à tous et bon appétit si vous êtes à table !
Ici Spartacus à L'Aquila, à vous les studios.