La vie n'est pas une machine à fric, bordel !
Hier soir, tandis que j'étais en train de pianoter sur mon clavier quelque commentaire au hasard de mes visites sur vos blogs, la fenêtre Messenger s'ouvrit pour m'avertir que Marion m'avait laissé un message.
"Peste" me dis-je, "qui est donc cette demoiselle qui vient en cette heure me gratifier de ses mots, quel louche appétit l'habite pour venir me solliciter, moi, qui ne la connaît pas ?"
Car certes, je connais des Marion, mais depuis le temps qu'on a rien à se dire, il me paraissait improbable que l'une d'elles m'adressa une missive impromptue.
Réfrénant une impatience légitime, je poursuivi mon texte tout en laissant mon imagination vagabonder sur quelque femme que j'aurais pu croiser un soir, et qui serait depuis, légitimement n'ayons pas peur de le dire, hantée par ma silhouette élégante et racée, mon regard ténébreux, et ma bouche... désirâââââââââââble !
Ayant enfin terminé ma tâche, je m'enquis alors de ma correspondante qui en voulait tant à mon corps d'albâtre et...
Message de Marion
Sujet : Gagner de l'argent avec votre blog ?
Manifestement, mon hypothèse de départ, totalement crédible au demeurant, n'était pas la bonne !
Rentrons maintenant dans le message personnel :
Non Marion, je ne veux pas gagner d'argent avec mon blog. Ce que je fais ici, c'est par plaisir, et ce plaisir, je ne l'achète ni ne le vends. Je ne veux pas de tes furoncles clignotants accrochés à ma page d'accueil, je ne veux pas que mes lecteurs se bouzillent les yeux avec des machins qui bougent pour leur vendre des trucs, que déjà on se fait cartonner la gueule à longueur de journée et ça fait déjà suffisamment chier. Quand je vais chez les autres, ils donnent, je prends, et je laisse parfois un peu de moi. Et quand ils viennent chez moi, c'est la même : porte ouverte, on essuie pas ses godasses avant d'entrer, on va se servir dans le frigo, et on discute le bout de gras autour d'un apéro.
La valeur de mes écrits et de mes photos, c'est celle que je leur accorde et que mes sympatiques visiteurs (c'est vrai, j'ai pas eu de gros lourds jusqu'ici, c'est louche !) leur donne. Je ne vends ni mes textes, ni mes photos ! Si tu veux, tu prends, tu te sers, c'est libre service. Et si tu prends, c'est que tu aimes : moi ça me va comme ça.
Or donc Marion, même si tu n'y es personnellement pour rien, je te le dis bien haut : remballe tes bannières qui me puent au nez, ton appât du fric(ounet d'ailleurs, je me suis laissé dire), ici c'est blog sans fric. Et je t'emmerde !
Non mais !
PS : croyez que chuis vexé pour être aussi virulent ? Pitêt, qui sait...
"Peste" me dis-je, "qui est donc cette demoiselle qui vient en cette heure me gratifier de ses mots, quel louche appétit l'habite pour venir me solliciter, moi, qui ne la connaît pas ?"
Car certes, je connais des Marion, mais depuis le temps qu'on a rien à se dire, il me paraissait improbable que l'une d'elles m'adressa une missive impromptue.
Réfrénant une impatience légitime, je poursuivi mon texte tout en laissant mon imagination vagabonder sur quelque femme que j'aurais pu croiser un soir, et qui serait depuis, légitimement n'ayons pas peur de le dire, hantée par ma silhouette élégante et racée, mon regard ténébreux, et ma bouche... désirâââââââââââble !
Ayant enfin terminé ma tâche, je m'enquis alors de ma correspondante qui en voulait tant à mon corps d'albâtre et...
Message de Marion
Sujet : Gagner de l'argent avec votre blog ?
Manifestement, mon hypothèse de départ, totalement crédible au demeurant, n'était pas la bonne !
Rentrons maintenant dans le message personnel :
Non Marion, je ne veux pas gagner d'argent avec mon blog. Ce que je fais ici, c'est par plaisir, et ce plaisir, je ne l'achète ni ne le vends. Je ne veux pas de tes furoncles clignotants accrochés à ma page d'accueil, je ne veux pas que mes lecteurs se bouzillent les yeux avec des machins qui bougent pour leur vendre des trucs, que déjà on se fait cartonner la gueule à longueur de journée et ça fait déjà suffisamment chier. Quand je vais chez les autres, ils donnent, je prends, et je laisse parfois un peu de moi. Et quand ils viennent chez moi, c'est la même : porte ouverte, on essuie pas ses godasses avant d'entrer, on va se servir dans le frigo, et on discute le bout de gras autour d'un apéro.
La valeur de mes écrits et de mes photos, c'est celle que je leur accorde et que mes sympatiques visiteurs (c'est vrai, j'ai pas eu de gros lourds jusqu'ici, c'est louche !) leur donne. Je ne vends ni mes textes, ni mes photos ! Si tu veux, tu prends, tu te sers, c'est libre service. Et si tu prends, c'est que tu aimes : moi ça me va comme ça.
Or donc Marion, même si tu n'y es personnellement pour rien, je te le dis bien haut : remballe tes bannières qui me puent au nez, ton appât du fric(ounet d'ailleurs, je me suis laissé dire), ici c'est blog sans fric. Et je t'emmerde !
Non mais !
PS : croyez que chuis vexé pour être aussi virulent ? Pitêt, qui sait...